JOURNÉES DU PATRIMOINE - JOUR 1
J'ai suivi une visite commentée des communautés religieuses de l’ancien Vaugirard, 2 heures de balade.
Je pensais qu'il n'y aurait pas autant de monde, c'est quand même une visite très particulière, qui, je pensais, n'attirerait pas les foules. Eh bien je me suis trompée, il y avait du monde ! Mais c'était très sympathique et très instructif.
Je pensais qu'il n'y aurait pas autant de monde, c'est quand même une visite très particulière, qui, je pensais, n'attirerait pas les foules. Eh bien je me suis trompée, il y avait du monde ! Mais c'était très sympathique et très instructif.
Les communautés religieuses se sont principalement installées dans le sud-ouest de Paris. Il y a aujourd'hui 11 communautés religieuses dans le 15e arrondissement. Et tout cela se passe derrière de hauts murs, à l'intérieur desquels évidemment on ne rentre pas en temps normal.
Le programme disait :
"Dans cette balade, quatre communautés sont dévoilées au public.
"Dans cette balade, quatre communautés sont dévoilées au public.
Baladez-vous dans leurs jardins exubérants. Découvrez celui des Oblates du Sacré-Cœur (ancienne demeure de Gauguin), celui de Saint-Jean de Dieu lieu vivant de l’accueil de la différence. Emerveillez-vous devant leurs chapelles insoupçonnables, décorées de vitraux des meilleurs maîtres verriers : Mauméjean (communauté des Oblates missionnaires de l'Assomption), Champigneulles (chapelle néo-gothique de la clinique Blomet et ses merveilleux vitraux de Charles Champigneulles"...
Il faut savoir qu'autrefois ici, c'était la campagne, à 3 km du centre du Paris de l'époque.
Vaugirard n'était pas encore Vaugirard. C'était une terre de pâturages, de vignes et de moulins appelée "Vauboistron" (Val des étables de Boistron).
Vers 1256, sous Saint Louis, Gérard de Moret, le prieur de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, avait fait construire une maison de repos pour les convalescence des moines de son abbaye, là où se trouve la rue Dombasle, approximativement au n°15 (ruinée lors des Guerres de religion et démolie en 1704). En mémoire à l'abbé Gérard de Moret, cet endroit jusqu'alors dénommé Vallée des étables devient le Val Gérard puis Vaugirard.
Vers 1256, sous Saint Louis, Gérard de Moret, le prieur de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, avait fait construire une maison de repos pour les convalescence des moines de son abbaye, là où se trouve la rue Dombasle, approximativement au n°15 (ruinée lors des Guerres de religion et démolie en 1704). En mémoire à l'abbé Gérard de Moret, cet endroit jusqu'alors dénommé Vallée des étables devient le Val Gérard puis Vaugirard.
La première église fut ensuite érigée le 23 février 1342, dédiée à Notre-Dame. Elle se trouvait à l’emplacement de la place Henri-Rollet et fut dédiée à Saint Lambert quand les moines de Saint-Germain-des-Prés apportèrent des reliques du saint en 1453.
En 1825, Vaugirard est un bourg de 6 500 habitants.
Le rendez-vous était sur le Parvis de l’église Saint-Lambert de Vaugirard à 15 hres.
Les lieux que j'ai visités lors de cette balade
- L'Institut des Oblates du Coeur de Jésus au 109, rue Blomet
Où se trouvent actuellement 9/12 soeurs (on nous a dit que cela variait souvent) et 52 jeunes femmes "en difficulté" qui y sont hébergées. Le peintre Paul Gauguin y vécut et y peignit ses premières toiles.
Pour lire la suite, voir mon article sur mon blog sur Paris : ICI
- On est passé devant le Centre Jésuite Pierre Favre au 128 rue Blomet
Une communauté de Jésuites ayant Saint Pierre Favre pour saint patron, et qui accueille des étudiants jésuites pendant plusieurs années pendant leur formation en théologie et en philosophie.
Pour lire la suite, voir mon article sur mon blog sur Paris : ICI
- La chapelle Sainte-Marie-de-la-Famille de la clinique Blomet au 136 bis rue Blomet
Datant de 1890, de style néo-gothique, récemment restaurée (2016). Elle comporte un bel ensemble de vitraux de Louis-Charles-Marie Champigneulle (1853-1905), un maître-verrier né à Metz, également, célèbre pour son œuvre majeure, la décoration du salon du paquebot Normandie.
Pour lire la suite, voir mon article sur mon blog sur Paris : ICI
- Le Couvent des Oblates de L'Assomption au 203 rue Lecourbe
Il abrite la communauté des Oblates missionnaires de l'Assomption, des religieuses missionnaires qui travaillent à l’évangélisation dans 20 pays du monde. La chapelle qui date de 1933, est remarquable par les vitraux de Mauméjean.
Pour lire la suite, voir mon article sur mon blog sur Paris : ICI
- Le Centre Saint-Jean-de-Dieu au 223 rue Lecourbe
Juste à côté du couvent des Oblates de l'Assomption. Fondé en 1858 afin d’accueillir les jeunes garçons infirmes et pauvres exclus des écoles et des hôpitaux. Les Frères leur prodiguaient des soins, leur dispensaient une instruction scolaire et leur apprenaient un métier pour leur permettre de s’insérer dans la société. La chapelle a été construite entre 1897 et 1898.
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Où se trouvent actuellement 9/12 soeurs (on nous a dit que cela variait souvent) et 52 jeunes femmes "en difficulté" qui y sont hébergées. Le peintre Paul Gauguin y vécut et y peignit ses premières toiles.
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- On est passé devant le Centre Jésuite Pierre Favre au 128 rue Blomet
Une communauté de Jésuites ayant Saint Pierre Favre pour saint patron, et qui accueille des étudiants jésuites pendant plusieurs années pendant leur formation en théologie et en philosophie.
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- La chapelle Sainte-Marie-de-la-Famille de la clinique Blomet au 136 bis rue Blomet
Datant de 1890, de style néo-gothique, récemment restaurée (2016). Elle comporte un bel ensemble de vitraux de Louis-Charles-Marie Champigneulle (1853-1905), un maître-verrier né à Metz, également, célèbre pour son œuvre majeure, la décoration du salon du paquebot Normandie.
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- Le Couvent des Oblates de L'Assomption au 203 rue Lecourbe
Il abrite la communauté des Oblates missionnaires de l'Assomption, des religieuses missionnaires qui travaillent à l’évangélisation dans 20 pays du monde. La chapelle qui date de 1933, est remarquable par les vitraux de Mauméjean.
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- Le Centre Saint-Jean-de-Dieu au 223 rue Lecourbe
Juste à côté du couvent des Oblates de l'Assomption. Fondé en 1858 afin d’accueillir les jeunes garçons infirmes et pauvres exclus des écoles et des hôpitaux. Les Frères leur prodiguaient des soins, leur dispensaient une instruction scolaire et leur apprenaient un métier pour leur permettre de s’insérer dans la société. La chapelle a été construite entre 1897 et 1898.
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