Un pan de l'histoire coloniale française enfouie depuis plus de 70 ans !
"Entre 1939 et 1940, 20 000 travailleurs indochinois furent enrôlés de force par l'administration coloniale afin de participer à l'effort de guerre dans les poudreries, les industries et les usines d'armement françaises, pour aider la « Mère Patrie » en danger, puis par la suite, envoyés en Camargue pour produire le riz qui devait nourrir la France".
C'est ce que raconte ce documentaire diffusé une fois encore trop tardivement sur France 3 ce lundi 18 mai à 23h35, et dont le titre est :
Riz amer "Les Indochinois en Camargue (1939-1952)" !
Un film écrit par Pierre DAUM et Alain LEWKOWICZ
Réalisé par Alain LEWKOWICZ
Produit par Valérie MONTMARTIN
Une production POINTE SUD PRODUCTIONS avec la participation de FRANCE TELEVISIONS
Le titre m'a d'abord très surprise car pour moi "Riz amer" c'est un film de cinéma, italien avec Silvana Mangano et Vittorio Gassman que je crois bien avoir vu dans mon enfance.
Ce documentaire avait auparavant déjà été diffusé le samedi 16 mai 2015 à 15h25 sur France 3 Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Rediffusé le jeudi 4 juin vers 8h50 sur France 3 Sud-Ouest (Antennes de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes).
Évidemment pas des horaires de grande écoute !
Ce documentaire m'a tellement intéressée que j'ai souhaité regrouper ici tout ce que j'ai pu trouver sur le web au sujet de cete histoire, de l'Histoire de France. Les images dont issues de l'Internet et je cite de nombreux textes.
Mais pourquoi cet épisode de l'Histoire a-t-il été passé sous silence !
"Après de longues semaines de voyages, ces "indigènes" du bout du monde étaient immatriculés par la MOI, le service de la main d'oeuvre indigène, et mis à disposition du régime de Vichy."
La M.O.I.
"Administration civile, elle gérait une main-d'oeuvre coloniale statutairement considérée comme une main-d'oeuvre civile réquisitionnée pour le temps de guerre. Elle avait été conçue comme un service économique ayant pour objectif d'"employer économiquement la main-d'oeuvre indochinoise".
Extrait de : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/articles/volumes/tran.html
"Ceux qui restent (14 000), sont envoyés en zone libre, parqués dans des camps (3 000 à Agde, Vénissieux, Toulouse...), utilisés dans des exploitations agricoles ou industrielles."
"Le service de la Main d’Oeuvre Indigène (MOI) loue cette main d’oeuvre dans tous les secteurs de l’économie française. Un salaire est versé par les entreprises à l’État, mais rien ne revient aux travailleurs."
1941
"En 1941, alors que le risque de pénurie alimentaire gagne la France, le gouvernement de Vichy fait appel à cette main d'oeuvre immigrée qui connaissait parfaitement les secrets de la culture du riz.
Plusieurs centaines d’annamites seront recrutés de force et envoyés en Camargue pour produire le riz qui devait nourrir la France et faire la fortune des grandes familles arlésiennes."
Pourquoi cet épisode de l'Histoire est-il tombé dans les oubliettes ?
"Comment nier une histoire désormais connue ? Pourquoi dans cette Camargue provençale est-ce encore si difficile d'admettre et de reconnaître l'évidence ?"
"Le film d'Alain Lewkowicz qui s'inspire de l'ouvrage de Pierre Daum "Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France" (Actes Sud), exhume ce passé avec les témoins d'aujourd'hui et des archives inédites, et lève un voile sur ce dossier enterré de l'époque vichyste".
"Décembre 2004. Journaliste à Libération, et correspondant depuis 2003 du quotidien en Languedoc-Roussillon, j’avais été envoyé à Arles pour couvrir l’occupation de l’usine Lustucru par ses salariés, qui en refusaient la fermeture définitive. Comme cette usine s’occupait du conditionnement du riz camarguais, je décidai de rencontrer quelques producteurs de cet élément constitutif de l’identité camarguaise - aux côtés des taureaux, du cheval blanc et des flamants roses.
Roulant sur la route qui mène à Salin-de-Giraud, j’aperçus un écriteau indiquant la présence d’un Musée du riz dans le minuscule hameau du Sambuc. Je m’y arrête.
Il s’agit d’un musée privé, érigé dans une grange par Robert Bon, un paysan natif de la région."
"A gauche, dans un coin du vaste hangar, je découvre une vieille photo en noir et blanc punaisée sur un panneau. On y voit deux hommes coiffés d’un chapeau conique, les pieds dans l’eau, en train de repiquer du riz. Le cliché aurait pu être pris dans le delta du Mékong. Sauf qu’en dessous, une légende indiquait : « En 1942, des paysans indochinois sont venus planter du riz en Camargue».
Ma curiosité fut immédiatement piquée au vif.
Comment, en pleine guerre mondiale, des paysans vietnamiens avaient-ils eu l’idée - et les moyens financiers ! - de traverser les mers afin d’apporter leur précieux savoir à la « mère patrie » ? Je décidai d’éclaircir ce mystère...
Je réussis à rencontrer en France un premier ancien travailleur indochinois, puis un second, puis un troisième, etc."
"Puis je partis au Vietnam, là d’où ils étaient venu, et là où la plupart avait fini par repartir.
Après quatre années d’enquête et de recherche dans les archives, je publiai chez Actes Sud, en mai 2009, l’histoire enfin révélée de ces 20 000 anciens «indigènes», "Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France (1939-1952)."
VIDÉOS
"En janvier 2012, Pierre Daum a publié chez Actes Sud (puis chez Média Plus à Constantine) "Ni valise ni cercueil, les Pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance", avec une préface de Benjamin Stora.
En parallèle à ses travaux de recherches sur le passé colonial de la France, il effectue régulièrement de grands reportages pour Le Monde diplomatique.
En janvier 2013 est sorti un film documentaire de cinéma tiré de son livre "Immigrés de force : Công Binh, la longue nuit indochinoise, de Lam Lê".
Ouvrages :
« Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France (1939-1952) » Arles, Actes Sud, 2012, 278 p.
« Ni valise ni cercueil, les Pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance » Arles, Actes Sud, 2012, 430 p.
Articles :
« L’engagement des travailleurs indochinois en France en faveur de l’indépendance du Vietnam (1943-1952) ».
La mobilisation des immigrés pour la décolonisation France, 1930-1970, Paris, revue Migrance N°39, 1er semestre 2012, coordonné par Louisa Zanoun.
« Et si on restait ? 1962 : Quelles conditions pour les Européens et les Juifs qui voulaient rester ».
Le Maghreb et l’indépendance de l’Algérie, sous la direction de Amar Mohand-Amer et Belkacem Benzenine, Coédition Crasc (Oran) - Irmc (Tunis) - Karthala (Paris) 2012, 264 p. © Pointe Sud Productions
Alain Lewkowicz, le réalisateur
Je cite le réalisateur du documentaire, Alain Lewkowicz
"En publiant son livre en 2009, Pierre Daum était sans doute loin d’imaginer qu’il allait secouer la politique locale arlésienne. Car en exhumant cette histoire bien enfouie dans les mémoires, l’auteur a réveillé de bien vieux démons qui sont venus troubler le sommeil paisible d’un certain nombre de familles « respectables » qui ont fait fortune de l’exploitation de ces 20 000 Indochinois."
"Car même les héritiers ne peuvent pas ignorer les origines des affaires familiales. Ce qui était jusqu’alors un tabou tacite est devenu une histoire qui s’écrit désormais au présent en faisant l’inventaire de ce qui a toujours été passé sous silence."
"A Marseille - où on débarqué ces forçats avant d’être enfermés à la prison des Baumettes, dans le camp d’ Agde, à Arles et à Aix-en-Provence - où se trouve le centre des archives d’Outre-mer et des anciennes colonies, ce passé peu glorieux dérange, bouscule et contrarie les officiels garants d’une version officielle de l’Histoire."
"Des hommes politiques et des fonctionnaires qui semblent avoir délibérément occulté certains faits pour ne pas mettre dans l’embarras les notables légataires."
"Dernière oeuvre en date, son web-documentaire original pour Arte.tv, « Anne Frank au pays du manga » (2012), un manga interactif qui revisite le rapport des japonais à leur mémoire et à leur propre histoire.
En quinze ans, Alain Lewkowicz a produit plus de 250 documentaires pour la radio avec un tropisme pour l’Asie.
En 2013, il réalisera l’ensemble des documentaires de La Grande Traversée sur Mao pour France Culture.
Pour la télévision, Alain Lewkowicz a fait ses premières armes avec Ligne de Mire, notamment pour Arte en Chine : « La maman des enfants tristes » (2007) et « Lei Feng, le retour d’un héros idéal » (2008), mais aussi « Macao, l’envers du jeu » (52 mn, M6) et « Ghana, nouvelle poubelle de l’Occident » (2010, LCP et Ushuaïa TV).
Il est l’auteur de « Nanjiecun ou le meilleur des mondes », Revue XXI (2008) et de « De l’extrême droite japonaise à Anne Frank », Revue XXI (2009). Le jour de l'inauguration de la stèle réalisée en hommage aux travailleurs indochinois"
S'en retourner ou rester ?
"Les premiers retours des Vietnamiens dans leur pays n’ont eu lieu qu’en 1948. 1000 décident de rester en France. Aujourd’hui on trouve trace de quelques dizaines de ces hommes, très âgés, au Vietnam et en France."
Voici le documentaire diffusé sur France 3, tant qu'il restera "en ligne'.
VIDÉO
Attention : Le musée est actuellement fermé suite à des problèmes liés aux intempéries. La ré-ouverture est prévue début septembre.
"Entre 1939 et 1940, 20 000 travailleurs indochinois furent enrôlés de force par l'administration coloniale afin de participer à l'effort de guerre dans les poudreries, les industries et les usines d'armement françaises, pour aider la « Mère Patrie » en danger, puis par la suite, envoyés en Camargue pour produire le riz qui devait nourrir la France".
C'est ce que raconte ce documentaire diffusé une fois encore trop tardivement sur France 3 ce lundi 18 mai à 23h35, et dont le titre est :
Riz amer "Les Indochinois en Camargue (1939-1952)" !
Un film écrit par Pierre DAUM et Alain LEWKOWICZ
Réalisé par Alain LEWKOWICZ
Produit par Valérie MONTMARTIN
Une production POINTE SUD PRODUCTIONS avec la participation de FRANCE TELEVISIONS
Le titre m'a d'abord très surprise car pour moi "Riz amer" c'est un film de cinéma, italien avec Silvana Mangano et Vittorio Gassman que je crois bien avoir vu dans mon enfance.
Rediffusé le jeudi 4 juin vers 8h50 sur France 3 Sud-Ouest (Antennes de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes).
Évidemment pas des horaires de grande écoute !
Ce documentaire m'a tellement intéressée que j'ai souhaité regrouper ici tout ce que j'ai pu trouver sur le web au sujet de cete histoire, de l'Histoire de France. Les images dont issues de l'Internet et je cite de nombreux textes.
Mais pourquoi cet épisode de l'Histoire a-t-il été passé sous silence !
"Administration civile, elle gérait une main-d'oeuvre coloniale statutairement considérée comme une main-d'oeuvre civile réquisitionnée pour le temps de guerre. Elle avait été conçue comme un service économique ayant pour objectif d'"employer économiquement la main-d'oeuvre indochinoise".
Extrait de : http://barthes.ens.fr/clio/revues/AHI/articles/volumes/tran.html
"Ceux qui restent (14 000), sont envoyés en zone libre, parqués dans des camps (3 000 à Agde, Vénissieux, Toulouse...), utilisés dans des exploitations agricoles ou industrielles."
Coopérative vivrière de Lattes, dans l'Herault, vers 1942. |
"Le service de la Main d’Oeuvre Indigène (MOI) loue cette main d’oeuvre dans tous les secteurs de l’économie française. Un salaire est versé par les entreprises à l’État, mais rien ne revient aux travailleurs."
Extrait de : http://www.herault.fr/2011/03/09/immigres-de-travailleurs-indochinois-france-1939-1952-8993
"En 1941, alors que le risque de pénurie alimentaire gagne la France, le gouvernement de Vichy fait appel à cette main d'oeuvre immigrée qui connaissait parfaitement les secrets de la culture du riz.
Plusieurs centaines d’annamites seront recrutés de force et envoyés en Camargue pour produire le riz qui devait nourrir la France et faire la fortune des grandes familles arlésiennes."
© Pointe sud Productions |
Pourquoi cet épisode de l'Histoire est-il tombé dans les oubliettes ?
"Comment nier une histoire désormais connue ? Pourquoi dans cette Camargue provençale est-ce encore si difficile d'admettre et de reconnaître l'évidence ?"
"Le film d'Alain Lewkowicz qui s'inspire de l'ouvrage de Pierre Daum "Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France" (Actes Sud), exhume ce passé avec les témoins d'aujourd'hui et des archives inédites, et lève un voile sur ce dossier enterré de l'époque vichyste".
VIDÉO
Pierre Daum, l'auteur du livre
En 2009, Pierre Daum publie une enquête historique, « Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France (1939-1952) », qui révèle l’utilisation forcée de vingt mille paysans vietnamiens dans les usines d’armement de métropole, mais aussi dans la relance de la riziculture de Camargue. |
Pierre Daum est un journaliste français, né en 1966, auteur d’enquêtes sur le passé colonial de la France. |
Je le cite :
"Décembre 2004. Journaliste à Libération, et correspondant depuis 2003 du quotidien en Languedoc-Roussillon, j’avais été envoyé à Arles pour couvrir l’occupation de l’usine Lustucru par ses salariés, qui en refusaient la fermeture définitive. Comme cette usine s’occupait du conditionnement du riz camarguais, je décidai de rencontrer quelques producteurs de cet élément constitutif de l’identité camarguaise - aux côtés des taureaux, du cheval blanc et des flamants roses.
Roulant sur la route qui mène à Salin-de-Giraud, j’aperçus un écriteau indiquant la présence d’un Musée du riz dans le minuscule hameau du Sambuc. Je m’y arrête.
Ma curiosité fut immédiatement piquée au vif.
Comment, en pleine guerre mondiale, des paysans vietnamiens avaient-ils eu l’idée - et les moyens financiers ! - de traverser les mers afin d’apporter leur précieux savoir à la « mère patrie » ? Je décidai d’éclaircir ce mystère...
Je réussis à rencontrer en France un premier ancien travailleur indochinois, puis un second, puis un troisième, etc."
http://cadependdesjours.com |
Après quatre années d’enquête et de recherche dans les archives, je publiai chez Actes Sud, en mai 2009, l’histoire enfin révélée de ces 20 000 anciens «indigènes», "Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France (1939-1952)."
VIDÉOS
"En janvier 2012, Pierre Daum a publié chez Actes Sud (puis chez Média Plus à Constantine) "Ni valise ni cercueil, les Pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance", avec une préface de Benjamin Stora.
En parallèle à ses travaux de recherches sur le passé colonial de la France, il effectue régulièrement de grands reportages pour Le Monde diplomatique.
En janvier 2013 est sorti un film documentaire de cinéma tiré de son livre "Immigrés de force : Công Binh, la longue nuit indochinoise, de Lam Lê".
Ouvrages :
« Immigrés de force, les travailleurs indochinois en France (1939-1952) » Arles, Actes Sud, 2012, 278 p.
« Ni valise ni cercueil, les Pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance » Arles, Actes Sud, 2012, 430 p.
Articles :
« L’engagement des travailleurs indochinois en France en faveur de l’indépendance du Vietnam (1943-1952) ».
La mobilisation des immigrés pour la décolonisation France, 1930-1970, Paris, revue Migrance N°39, 1er semestre 2012, coordonné par Louisa Zanoun.
« Et si on restait ? 1962 : Quelles conditions pour les Européens et les Juifs qui voulaient rester ».
Le Maghreb et l’indépendance de l’Algérie, sous la direction de Amar Mohand-Amer et Belkacem Benzenine, Coédition Crasc (Oran) - Irmc (Tunis) - Karthala (Paris) 2012, 264 p. © Pointe Sud Productions
Alain Lewkowicz, le réalisateur
"En publiant son livre en 2009, Pierre Daum était sans doute loin d’imaginer qu’il allait secouer la politique locale arlésienne. Car en exhumant cette histoire bien enfouie dans les mémoires, l’auteur a réveillé de bien vieux démons qui sont venus troubler le sommeil paisible d’un certain nombre de familles « respectables » qui ont fait fortune de l’exploitation de ces 20 000 Indochinois."
"Car même les héritiers ne peuvent pas ignorer les origines des affaires familiales. Ce qui était jusqu’alors un tabou tacite est devenu une histoire qui s’écrit désormais au présent en faisant l’inventaire de ce qui a toujours été passé sous silence."
"A Marseille - où on débarqué ces forçats avant d’être enfermés à la prison des Baumettes, dans le camp d’ Agde, à Arles et à Aix-en-Provence - où se trouve le centre des archives d’Outre-mer et des anciennes colonies, ce passé peu glorieux dérange, bouscule et contrarie les officiels garants d’une version officielle de l’Histoire."
"Des hommes politiques et des fonctionnaires qui semblent avoir délibérément occulté certains faits pour ne pas mettre dans l’embarras les notables légataires."
"Alain Lewkowicz vit et travaille à Paris. Il est itulaire d’un Dea de soviétologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Ehess)."
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"Producteur à France Culture et France Inter, auteur pour la revue XXI, et réalisateur pour la télévision, Alain Lewkowicz, 45 ans, est notamment un spécialiste de la Chine, de l’Asie du sud est et du Japon."
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"Dernière oeuvre en date, son web-documentaire original pour Arte.tv, « Anne Frank au pays du manga » (2012), un manga interactif qui revisite le rapport des japonais à leur mémoire et à leur propre histoire.
En quinze ans, Alain Lewkowicz a produit plus de 250 documentaires pour la radio avec un tropisme pour l’Asie.
En 2013, il réalisera l’ensemble des documentaires de La Grande Traversée sur Mao pour France Culture.
Pour la télévision, Alain Lewkowicz a fait ses premières armes avec Ligne de Mire, notamment pour Arte en Chine : « La maman des enfants tristes » (2007) et « Lei Feng, le retour d’un héros idéal » (2008), mais aussi « Macao, l’envers du jeu » (52 mn, M6) et « Ghana, nouvelle poubelle de l’Occident » (2010, LCP et Ushuaïa TV).
Il est l’auteur de « Nanjiecun ou le meilleur des mondes », Revue XXI (2008) et de « De l’extrême droite japonaise à Anne Frank », Revue XXI (2009). Le jour de l'inauguration de la stèle réalisée en hommage aux travailleurs indochinois"
S'en retourner ou rester ?
"Les premiers retours des Vietnamiens dans leur pays n’ont eu lieu qu’en 1948. 1000 décident de rester en France. Aujourd’hui on trouve trace de quelques dizaines de ces hommes, très âgés, au Vietnam et en France."
http://cadependdesjours.com |
Voici le documentaire diffusé sur France 3, tant qu'il restera "en ligne'.
VIDÉO
http://youtu.be/fsowFo9km5w
Autres sites à consulter :
http://belleindochine.free.fr/ImmigresDeForce.htm
http://www.histoire-immigration.fr/des-dossiers-thematiques-sur-l-histoire-de-l-immigration/les-travailleurs-indochinois-en-france-pendant-la-seconde-guerre-mondiale
Le film de Lam Lê
Un film était sorti auparavant, en 2013, inspiré du livre de Pierre Daum. Dès la fin 2009, le réalisateur franco-vietnamien Lam Lê s’était lancé dans une adaptation cinématographie du livre "Immigrés de force".
http://www.histoire-immigration.fr/des-dossiers-thematiques-sur-l-histoire-de-l-immigration/les-travailleurs-indochinois-en-france-pendant-la-seconde-guerre-mondiale
Le film de Lam Lê
Un film était sorti auparavant, en 2013, inspiré du livre de Pierre Daum. Dès la fin 2009, le réalisateur franco-vietnamien Lam Lê s’était lancé dans une adaptation cinématographie du livre "Immigrés de force".
Version française
La reconnaissance
"La sortie du livre de Pierre Daum a provoqué en France un mouvement de reconnaissance de l’histoire de ces 20 000 paysans vietnamiens, victimes de la colonisation."
"Cette page d'histoire a commencé à sortir de l'ombre en 2009, lorsque la ville d'Arles a organisé un hommage aux Indochinois du "Service de la main d'oeuvre indigène", partis développer la culture du riz en Camargue quand la fin des hostilités avec l'Allemagne rendit inutile leur travail dans les usines d'armement."
Les villes d’Arles, de Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône), de Toulouse, de Miramas, de Sorgues, de Bergerac, ont l’une après l’autre organisé des cérémonies d’hommage aux travailleurs indochinois. Des plaques ont été apposées sur des lieux emblématiques."
"La sortie du livre de Pierre Daum a provoqué en France un mouvement de reconnaissance de l’histoire de ces 20 000 paysans vietnamiens, victimes de la colonisation."
"Cette page d'histoire a commencé à sortir de l'ombre en 2009, lorsque la ville d'Arles a organisé un hommage aux Indochinois du "Service de la main d'oeuvre indigène", partis développer la culture du riz en Camargue quand la fin des hostilités avec l'Allemagne rendit inutile leur travail dans les usines d'armement."
Arles - http://www.aafv.org/Immigres-de-force-de-Pierre-Daum
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Les villes d’Arles, de Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône), de Toulouse, de Miramas, de Sorgues, de Bergerac, ont l’une après l’autre organisé des cérémonies d’hommage aux travailleurs indochinois. Des plaques ont été apposées sur des lieux emblématiques."
http://f.hypotheses.org |
Le 5 octobre 2014 est inauguré à Salin-de-Giraud, en Camargue, le premier Mémorial national aux travailleurs indochinois.
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"En plein cœur de la Camargue, idéalement situé au milieu des rizières, le musée du riz est un lieu empreint d’histoire. Robert Bon vous accueillera et vous racontera l'histoire du riz. Vous découvrirez des machines insolites qui étonneront petits et grands, des maquettes présentant la culture du riz, le métier de rizier, la faune et la flore camarguaise. La visite se terminera par une dégustation de produits biologiques et naturels."
© http://nimesautoretro.blogspot.fr |
Attention : Le musée est actuellement fermé suite à des problèmes liés aux intempéries. La ré-ouverture est prévue début septembre.
Chaque année, à la mi-septembre ont lieu les Fêtes des Prémices du Riz. Quartiers, villages, associations, familles fêtent la récolte du riz : défilé de chars avec l'ambassadrice du riz. (OT Arles).
MON ARTICLE SUIVANT VA VOUS RACONTER UN TEMOIGNAGE, L'HISTOIRE DE L'UN DE CES JEUNES INDOCHINOIS EMMENÉS DE FORCE POUR TRAVAILLER EN FRANCE : ICI
MON ARTICLE SUIVANT VA VOUS RACONTER UN TEMOIGNAGE, L'HISTOIRE DE L'UN DE CES JEUNES INDOCHINOIS EMMENÉS DE FORCE POUR TRAVAILLER EN FRANCE : ICI
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