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Je parlerai de ma ville, de mes voyages, de musiques, de films, de l'actualité, de tout ce qui m'interpelle

Quand j'ai créé mon premier blog je m'étais inspirée de la définition du mot "Blog", à l'origine "Weblog" contraction de Web et de Log. Le mot "Log" a désigné au départ les journaux de bord de la marine et de l'aviation américaine, et le "Web", c'est cette invention qui a changé notre quotidien à la fin du 20e siècle ! Le blog littéralement c'est donc un carnet de bord tenu et dévoilé en ligne, un mot construit pour désigner les premiers sites du genre aux Etats-Unis à la fin des années 90.

Mon blog... Un regard très personnel, un journal où je publierai des billets d'humeur à propos des sujets les plus divers.

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samedi 11 février 2012

INSÉCURITÉ, VAGUE DE VIOLENCE A SALVADOR DE BAHIA

L’Etat de Bahia au Brésil vit depuis quelques jours, plus précisément depuis vendredi dernier, sous le contrôle des militaires à cause d’une grève de la police partout dans l’Etat. 

Personne n'en a parlé sur les journaux télévisés français. J'ai été alertée ar un message bizarre, c'était le 4 février, d'amis qui sont musiciens à Bahia, Mil Milhas, et qui disait :

"Caros amigos, em função dos acontecimentos recentes na cidade e visando a segurança e o bem-estar de todos, o ZEN resolveu cancelar os shows de hoje (04 de fev). Voltaremos a nos enccontrar no próximo sábado, dia 11. Obrigado." 
........ "Chers amis, à cause des événements récents dans la ville, et pour préserver la sécurité et le bien-être de tous, le restaurant Zen a annulé les concerts de ce soir."

J'ai, à partir de là fait des recherches dans Internet, mais rien de rien. Alors ça a été sur la TV brésilienne que j'ai trouvé les explications. je n'en savais rien.

Les policiers militaires de l'état de Bahia sont en grève. Ils demandent des augmentations de salaire. Ils se sont retranchés dans le Parlement régional, encerclés par l’armée. Les négociations sont au point mort. 

Plus de mille soldats ont encerclé lundi 6 février le siège du Parlement de Salvador de Bahia où se sont retranchés plusieurs centaines de policiers militaires en grève avec leurs familles.

Selon la presse locale, la grève des policiers militaires pour réclamer de meilleurs salaires a entraîné une vague de pillages et de braquages à main armée. La ville a subi depuis une semaine une vague de violences avec plus de 130 meurtres, et de nombreux braquages et pillages. 120 meurtres en huit jours.

Le dirigeant de la grève, Marcos Prisco, a prévenu lundi que son groupe «résisterait» et que «si l'armée envahissait le bâtiment, il pourrait y avoir une catastrophe».

Lundi matin des proches des grévistes ont tenté de forcer le cordon de sécurité de l'armée mais ont été repoussés avec des balles en caoutchouc, selon des images montrées par la TV Globo News.


Quarante hommes du Commando des opérations tactiques (COT) sont arrivés dimanche soir à Salvador.

Les autorités ont ordonné l'arrestation de douze leaders du mouvement de grève, dont l'un a été interpellé dimanche pour «incitation à la violence, formation de bandes organisées et vol de biens publics», a indiqué le gouvernement de l'État de Bahia.

3500 militaires de l'armée de terre, de la Marine et de la Force nationale de sécurité ont été envoyés depuis vendredi pour rétablir la sécurité, à la suite du refus des policiers de mettre un terme à leur grève, déclarée illégale par la justice.

L’armée assure le maintien de l’ordre dans la ville de Salvador de Bahia. Soldats casqués et lourdement armés patrouillent dans les rues, dans Pelourinho, le centre historique de Salvador. Leur présence rassure les touristes étrangers.  




Dans les quartiers pauvres de Salvador, on ne sort plus la nuit. De nombreuses boutiques on été pillées. Les agressions et les meurtres s’enchaînent. La sécurité publique locale de l’un des régions les plus peuplées du Brésil a annoncé la mort de 75 personnes en 5 jours suite à cette grève.


Le gouvernement local a du déployer un bataillon d‘élite pour rétablir l’ordre. La population est terrifiée. La rentrée des classes a été reportée et désormais la grève menace de s‘étendre à d’autres états, notamment celui de Rio. 

L’insécurité provoquée par l’absence de policiers dans les rues, à une semaine du carnaval, risque d’être fatale pour l’activité économique de Salvador. Paris et Washington entre autres déconseillent fortement à leurs ressortissants de se rendre à Salvador.

Les grévistes ont pourtant obtenu la hausse de 6,5% de leurs salaires qu’ils réclamaient. Mais les policiers demandent une amnistie pour les dirigeants grévistes qui ont occupé une partie du parlement de Salvador et le gouvernement refuse d’amnistier les leaders du mouvement.

La grève a été suivie par un tiers des 31 000 policiers. En 2001, la police militaire de Bahia avait déjà observé une grève d'une semaine pour réclamer une augmentation de salaires.

Les autorités assurent que le carnaval qui rassemble chaque année près de trois millions de personnes aura bien lieu...  Le compte à rebours a commencé...

Robinson Almeida, le porte parole de l’Etat de Bahia, a annoncé que les 200 policiers en grève ont mis fin ce jeudi 9 février, à l'occupation du parlement local de Salvador de Bahia.

Mes amis ont écrit :

"Voltamos! Depois dos útlimos dias um tanto confusos na cidade, mesmo com a continuação do movimento dos policiais, as coisas estão voltando aos poucos ao normal. Hoje, dia 11 de fevereiro, o Mil Milhas estará de volta ao ZEN, às 23h". 

...... "Nous revenons ! Après les deux derniers jours d'extrême confusion, et malgré la continuation du mouvement de grève des policiers, les choses retournent petit à petit à la normale. Aujourd'hui, 11 février, Mil milhas sera de retour au Zen restaurant, à 23 hres."

Même si l'occupation du Parlement de la ville a cessé, la grève des policiers de Bahia n'est pas terminée. Le mouvement, au contraire, fait des émules parmi les policiers de Rio de Janeiro qui ont décidé de suivre. Ils réclament eux aussi des augmentations de salaire.

AFP 11/02/2012 - Les policiers de Rio de Janeiro ont rejoint dans la nuit de jeudi à vendredi le mouvement de grève lancé il y a neuf jours par leurs homologues de Salvador de Bahia (nord-est), menaçant le bon déroulement du carnaval mais les autorités paraissent décidées à ne pas céder et ont arrêté des dizaines de policiers mutins.

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